Sans réserve
En janvier 1921, à 56 ans, James Wilson Morrice retourne aux Antilles. Il navigue jusqu’à l’île de Trinité, au large du Venezuela, et s’arrête à la baie de Macqueripe, non loin de la capitale.
Le MNBAQ a pris part aujourd'hui au mouvement web éphémère baptisé #MuseumCats.
À la fin des années 1950, John Lyman se réfugie alors à la Barbade, où il produit ses derniers tableaux, fidèles reflets de sa quête esthétique. C’est là qu’il rendra l’âme, à 81 ans.
Dans ce petite paysage peint par John Lyman, les douces lumières de l’archipel océanique se réfléchissent sur les toits de la ville, confinés dans la bande centrale de la composition...
Le souvenir du passage de James W. Morrice à l'hôtel El Pasaje se lit dans les traces du fusain sur la surface et dans la matière diluée qui laisse voir le grain de la toile...
À Santiago, ville portuaire du sud de Cuba, Morrice s’est épris de cette maison de style colonial à la façade bleue, rythmée par des volets orangés refermés sur les fenêtres.
John Lyman aimait profondément le sentiment qui se dégageait de « L’Étang aux Antilles », une œuvre peinte par James W. Morrice qui rendait le caractère essentiel des îles exotiques. Il s’en porta acquéreur pour sa propre collection.
C'est encore une lumière pure et tranchante qui découpe les coupoles des « Tombeaux de marabouts au Maroc », peint par John Lyman entre 1920 et 1929.
James W. Morrice retourne au Maroc après la Première Guerre mondiale et réalise plusieurs dessins et aquarelles, de même que par quelques toiles.
Beaucoup d'émotions encore une fois au MNBAQ alors que Michèle Grandbois, conservatrice de l'art moderne, quitte elle aussi l'institution pour la retraite après 26 ans de carrière en nos murs.
Grâce à son carnet de croquis, on peut suivre James W. Morrice à Tanger, pendant son second séjour à l’hiver 1912-1913. Il peignit alors une jolie maison devant la porte Bab-el-Assa, un café qu'Henri Matisse a lui-même beaucoup dessiné.