Au revoir...
D’abord à titre de conservatrice des dessins et estampes, puis de conservatrice de l’art moderne (1900-1950), Michèle Grandbois a enrichi la collection nationale de nombreuses acquisitions depuis son entrée au Musée national des beaux-arts du Québec en 1986.
Elle est aussi la commissaire des expositions L’Art québécois de l’estampe, 1945-1990 (prix d’excellence de l'Associaiton des Musées Canadiens (AMC) en recherche 1996), Jean Dallaire (1999), Marquet au fil de l’eau (2002), Le nu dans l’art moderne canadien, 1920-1950 (prix d’excellence AMC en recherche 2009), Marc-Aurèle Fortin. L’expérience de la couleur (prix Marcel Couture 2011), notamment. Elle signe le commissariat de notre exposition d’été, Morrice et Lyman en compagnie de Matisse.
« Il est temps de tirer ma révérence et que le rideau se ferme sur mes 26 ans de vie professionnelle au Musée, rythmée par plus d’une trentaine d’expositions, une douzaine de catalogues et quelques prix de reconnaissance, confie Michèle Grandbois. Lorsque je fais le bilan de ma trentaine d’années de travail – mon arrivée au Musée a été précédé d’une première carrière en enseignement –, je suis heureuse d’être parvenue à harmoniser l’épanouissement d’une vie professionnelle bien remplie avec une vie familiale non moins remplie. Les deux espaces se sont nourris mutuellement et c’est très sereinement que je me retrouverai dans le second, plus privé, sans toutefois bouder les occasions de renouer avec ma passion d’historienne de l’art ».