Site et Architecture
Le Musée national des beaux-arts du Québec écrit une nouvelle page de son histoire avec la création du futur Espace Riopelle, un pavillon dédié à Jean Paul Riopelle intégré au complexe architectural existant.
UN MUSÉE DANS UN PARC
Le Musée national des beaux-arts du Québec est situé dans le parc des Champs-de-Bataille, aussi appelé plaines d’Abraham. Ce parc urbain est l’un des plus prestigieux au monde. Il compte 108 hectares de plaines, de boisés et de jardins. Oasis de verdure au cœur de la ville, il accueille chaque jour des milliers de citadins et de visiteurs. L’arrière du Musée offre une superbe vue sur cet espace et sur le fleuve Saint-Laurent.
LE COMPLEXE MUSÉAL
PAVILLON GÉRARD-MORISSET
Plafonds sculptés, colonnes surmontées de chapiteaux et matériaux nobles: l’architecture néoclassique de ce pavillon est impressionnante. Conçu par l’architecte Wilfrid Lacroix, l’édifice a été inauguré en 1933. Les bas-reliefs de sa façade ont été réalisés par le sculpteur Émile Brunet. Jusqu’en 1991, le Musée occupait uniquement ce bâtiment.
PAVILLON CHARLES-BAILLAIRGÉ
Ce bâtiment a abrité, pendant près d’un siècle, la prison de Québec. Il est l’œuvre de l’architecte québécois Charles Baillairgé. Depuis 1991, il fait partie intégrante du Musée national des beaux-arts du Québec. Des cachots y ont été conservés pour témoigner de la vie carcérale au siècle dernier.
PAVILLON CENTRAL
Ce pavillon, tout en transparence avec ses murs de verre, son revêtement de granit et son toit tapissé de végétaux, a été inauguré en 1991. Pivot du Musée, il est le lieu central reliant les autres pavillons.
PAVILLON PIERRE LASSONDE
Le pavillon Pierre Lassonde, situé sur la prestigieuse Grande Allée, est la porte d’entrée du complexe muséal. On y trouve billetterie, vestiaire, boutique, café et auditorium à la fine pointe de la technologie. L’architecture présente un étagement harmonieux et de généreuses surfaces muséales: six salles d’exposition pour mettre en valeur les collections d'après 1960, deux salles d’exposition temporaires et trois salles d’exposition permanentes (art contemporain, art inuit et arts décoratifs et design).
Ce pavillon est une conception de la firme d’architecture OMA (Office for Metropolitan Architecture) – fondée par Rem Koolhaas et dont le siège social est situé aux Pays-Bas – et de Provencher_Roy de Montréal, lauréat d’un concours d’architecture international. Geste architectural puissant, l’édifice, tout de verre, offre une grande transparence et est baigné de lumière naturelle.
UN JARDIN D'ŒUVRES D'ART AUTOUR DU MUSÉE
Composé de 24 œuvres, le magnifique Jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde borde le Musée national des beaux-arts du Québec. On peut y voir, entre autres, une monumentale sculpture en bronze de Jean Paul Riopelle, La Tour (1969-1970, fonte Michelucci 1974). En 1969, Riopelle exécute en glaise les éléments de La Joute, le plus imposant ensemble sculptural qu'il ait jamais réalisé et dont le Musée possède déjà trois composantes (Le Hibou, Le Chien, L'Ours). La pièce La Tour, produite durant un temps fort dans la production de l'artiste, s'impose comme une œuvre phare témoignant de manière éloquente de l’intensité, de la cohérence et du génie de Jean Paul Riopelle.
Les œuvres du Jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde
- Marcel BRAITSTEIN, Guerrier cosmique, vers 1969
- Charles DAUDELIN, Liberté, 1995
- Charles DAUDELIN, La Cavalière, 1963 (agrandie, moulée et coulée en 2000-2001)
- Charles DAUDELIN, Repos, 1949 (agrandi, moulé et coulé en 1989)
- Michel DE BROIN, Tortoise (Cube), 2012
- Michel DE BROIN, Tortoise (Tour), 2012
- Michel DE BROIN, Tortoise (Tunnel), 2012
- Kosso ELOUL, Toron, 1979
- ÉTIENNE-MARTIN, Demeure III, 1960
- Jacques HURTUBISE, Abstraction Z, 1960
- Claude MILLETTE, 10 Pieds cubes rouges par seconde, 2013
- Jean-Pierre MORIN, Trombe, 2008
- Lewis PAGÉ, Ne partez pas, 1966
- Jean Paul RIOPELLE, La Tour, 1969-1970, fonte 1974
- Jean Paul RIOPELLE, La Victoire et le Sphinx, 1963
- Henry SAXE, Jacks, 1977 et 2009 (socle)
- Claude TOUSIGNANT, Palimpseste sur la pierre tombale de Mies van der Rohe, 1987
- Armand VAILLANCOURT, Hommage au Tiers-Monde, 1967
- Bill VAZAN, Event Horizon, 1989-1991
- Bernar VENET, Deux Arcs de 245,5° chacun, 1997