Sans réserve
Je ne m’étais jamais vraiment arrêtée à essayer de mesurer l’importance de l’art dans ma vie. À vraie dire, l’art en a toujours fait partie au même titre que le sport, les voyages ou un autre hobby. Mais si j’y réfléchis bien, l’art se veut bien davantage puisqu’il se veut le prolongement, voire l’expression de ma créativité.
D’aussi loin que je me souvienne, les quelques tableaux ou sculptures de mon enfance où la femme autochtone était représentée dessinaient une femme toujours attirante, voire aguichante, passive, voire soumise et, il faut bien le dire, souvent la poitrine dévêtue.
D’emblée je vous le dis, Zacharie Vincent Telariolin, artiste huron-wendat, n’est pas le dernier des Hurons. Peut-être que cette appellation donnait au portrait d’Antoine Plamondon qui a peint l’artiste wendat une plus grande valeur mais ce ne saurait être plus faux puisque nous somme plus de 3000 aujourd’hui.
Pourquoi retrouve-t-on si peu d’art autochtone dans les musées d’art ? Est-ce que l'art autochtone, sous toutes ses formes et médiums, n’a pas été relégué au rang d’art de seconde zone pendant des siècles ?
Le conseil d’administration du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) annonce la nomination de M. Jean-Luc Murray à titre de directeur général de l’institution.