Dans la série "Une œuvre ressentie", je vous propose d'interagir avec les œuvres d’art autrement. L’art apaise, nous questionne, transmet notre histoire, communique nos idées, exprime nos sentiments et contribue à notre croissance personnelle, entre autres. Sortant d’une proposition conventionnelle orientée sur l’histoire de l’art, je possède, en tant qu'art-thérapeute, une façon bien particulière de contempler une œuvre afin de la transformer en outil d’introspection, en me concentrant sur les émotions et les questionnements que cela fait jaillir en moi.
Cette observation de l’œuvre de Frederick Simpson Coburn, Carlotta dansant (1938), est subjective et ne souhaite attribuer aucune intention à l’artiste. Elle se veut une proposition pour jouer avec les images et vous permettre d’explorer les œuvres autrement lors de votre prochaine visite. Toute autre réflexion autre que celle que je vous propose, émergeant de la contemplation de cette œuvre, est légitime !
Cette image ne vous fait-elle pas ressentir de la joie ? L’expression de son visage, la position de son corps et le titre de l’oeuvre activent en moi un sentiment de gaieté et d’amusement. Cela m’a donné envie d’écrire sur cette émotion et sur sa puissance.
À quoi sert la joie ? Émotion universelle, l’expression de la joie nous connecte à notre nature profonde. Elle nous force à explorer des avenues qui nous attirent et devient une motivation importante pour continuer notre chemin. Activant et diffusant différentes hormones dans notre corps, elle favorise la détente et le sentiment de bien-être. Et même qu’à plus long terme, la joie est un formidable facteur de protection pour contrer les imprévus plus difficiles !
Mais comment développer sa joie au quotidien ? Une foule de moyens existe, nommons la pratique du lâcher prise, la présence à soi, le fait de nourrir les relations qui nous font du bien et de se connecter à notre enfant intérieur (Vous ne savez pas par où commencer ? Je vous guide juste ici.)
Soyez ouvert à cette émotion en choisissant des avenues qui sont en concordance avec votre authenticité. Prenez un moment également pour vous connecter à vos sens. Par exemple, peut-être que le simple fait de sentir les rayons de soleil sur sa peau ou une odeur réconfortante vous apportera un état de joie.
Comme l’écrit l’auteur Frédéric Lenoir, « la joie ne se commande pas, elle s’invite ». Posez-vous la question également, qu’est-ce qui est essentiel pour moi ? Commencez à faire de la place dans votre quotidien à ce qui fait du sens pour vous. Revisiter votre routine pour faire les choses par enthousiasme et non plus par automatisme.
Cette semaine, je vous lance un défi; celui de lire et de ne partager que des bonnes nouvelles. Alors que nous sommes bombardés d’informations pouvant affecter durablement notre moral, tentez de vous concentrer sur des bonnes nouvelles lors de conversations avec votre entourage pour cultiver l’optimisme, mais aussi des moments de joie !