Habiba (Jeune Tunisienne)
En 1944, le critique d’art Robert Élie écrit que l’armature des tableaux de John Lyman est « toujours solide, sans pour autant être rigide, et que si le tableau se présente comme une architecture aux volumes et aux plans bien définis, il s’approfondit ensuite, puis il s’achève en un jeu tout à fait libre, mouvant, indéchiffrable comme la vie, homogène comme un être vivant ». C'est ce que l'on consate dans les portraits de Habiba (Jeune Tunisienne), mais également du Philosophe arabe.
Le voile blanc, ce hayek que portaient les jeunes femmes berbères, s’ouvre sur le visage rond et ambré d’Habiba, imposant une forme pyramidale au portrait.
John Lyman, Habiba (Jeune Tunisienne), vers 1922. Huile sur toile. Musée des beaux-arts de Montréal. Don de la succession Germaine M. Black
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