L’Alcôve-école, un partenariat entre le Musée national des beaux-arts du Québec et l’Université Laval.
Après le succès de Pouvoir(s), la première exposition de l’Alcôve-école, le MNBAQ a voulu faire écho à la pandémie de COVID-19, et plus spécialement à tous les patients qui se retrouvent en isolement, en proposant une exposition sur l’expérience vécue au sein des sanatoriums du Québec, car l’aspect tragique de la tuberculose aura été une source d’inspiration pour de nombreux artistes.
Il faut rappeler qu’au début du 20e siècle, la tuberculose sous sa forme pulmonaire était l’une des plus importantes causes de mortalité au Québec. Devant l’impuissance du corps médical face aux ravages de cette maladie, le sanatorium s’impose comme solution. Ces vastes centres de cure situés généralement en campagne servent alors à éduquer et à isoler les malades dans le but d’éviter la contagion. En leur offrant une hygiène de vie basée sur le repos et le grand air, on souhaite bâtir la résistance du corps contre cette infection.
Le sanatorium est une microsociété. Loin de ce qui leur est cher pendant parfois des années, stigmatisés par la crainte populaire et vivant dans l’incertitude de leur rétablissement, les malades se construisent un monde à part.
Située au cœur de l’exposition 350 ans de pratiques artistiques au Québec, dans la salle Ressentir, l’Alcôve-école est une tribune de création unique pour les muséologues de demain, un lieu d’exploration dédié aux étudiants de l’Université Laval.
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