L'EXPOSITION
Sculpteur et peintre suisse ayant vécu à Paris, Alberto Giacometti est connu pour ses sculptures uniques – personnages allongés à la surface particulièrement fouillée –, mais cette exposition célèbre également le peintre. À cet effet, une cinquantaine de peintures ainsi que des plâtres originaux, dont plusieurs n’ayant jamais été exposés, se retrouvent à Québec.
L’exposition permet aussi de mieux saisir l’intérêt de l’artiste pour l’art égyptien et les arts premiers, sa fascination pour la question de la ressemblance, ou encore ses liens avec plusieurs écrivains de premier plan, dont Samuel Beckett et Jean-Paul Sartre.
Nombre de chefs-d’œuvre ont été rassemblés pour constituer cette exposition exceptionnelle, la toute première organisée sur le continent américain depuis plus de 15 ans par la Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris. Outre les œuvres incontournables, la Boule suspendue, l’Homme qui pointe et le célèbre Homme qui marche, pour ne nommer que celles-là, faisant partie de l’impressionnant corpus de plus de 230 objets, en provenance de la riche collection de la Fondation et de grandes collections européennes, c’est autour de 110 sculptures, 50 peintures ainsi que 70 dessins et documents d’archives, qui sont réunis pour cette exposition inédite. Elle met en lumière les débuts de l’artiste dans les années 1920 à Paris, jusqu’à son couronnement dans les années 1960, soit une brillante carrière s’étalant sur cinq décennies
Des chefs-d’œuvre incontournables
Alberto Giacometti, Femme cuillère, 1927 - état 1953. Plâtre, 146,5 x 51,6 x 21,5 cm © Succession Alberto Giacometti/ SODRAC pour le Canada (2018)
Parmi les sculptures incontournables de l’exposition, il faut voir Femme cuillère (1927), librement inspirée d’une cuillère cérémonielle d’Afrique de l’Ouest. Elle constitue l’une des œuvres majeures de la première période de Giacometti avec ses lignes pures. Elle propose une audacieuse synthèse du vocabulaire formel des arts premiers et des innovations de la sculpture moderne.
Alberto Giacometti, Boule suspendue, 1930-1931. Plâtre, métal peint et ficelle, 60,6 x 35,6 x 36,1 cm © Succession Alberto Giacometti/ SODRAC pour le Canada (2018)
Boule suspendue (1930-1931), pour sa part, propose une construction étonnante renfermant des connotations érotiques et une violence contenue, à l’image de plusieurs œuvres créées par Giacometti durant cette période. Avec cette création conceptuelle, le jeune artiste est reconnu par les surréalistes et s’impose sur la scène artistique parisienne.
Alberto Giacometti, Le Nez, 1947. Bronze, 80,9 x 70,5 x 40,6 cm © Succession Alberto Giacometti/ SODRAC pour le Canada (2018)
Une autre œuvre remarquable de Giacometti, Le Nez (1947), une tête saisissante suspendue dans le vide, est l’expression même d’un cauchemar qui a profondément troublé l’artiste quelques années auparavant, où il était au chevet d’un mourant, fasciné par le nez de ce dernier, qui semblait s’allonger indéfiniment au moment de son dernier souffle.
Alberto Giacometti, Homme qui marche, 1960. Bronze, 180,5 x 27 x 97 cm © Succession Alberto Giacometti/ SODRAC pour le Canada (2018)
L’œuvre la plus connue de Giacometti et une des sculptures les plus célèbres du 20e siècle, l’Homme qui marche (1960), inspirée de la statuaire égyptienne, s’intéresse à la représentation du mouvement. Le motif de l’homme marchant est présent à partir de 1947 dans l’œuvre sculpté de l’artiste. D’ailleurs, cette même année, Giacometti sculpte une première version de ce motif à taille humaine, puis il développe le motif surtout dans des œuvres de plus petite dimension.
Les thèmes de l’exposition
Premières œuvres personnelles
Alberto Giacometti naît en 1901 en Suisse italienne. Son père, Giovanni, est un peintre néo-impressionniste reconnu qui l’initie à la peinture et à la sculpture. Giacometti s’établit à Paris en 1922 pour suivre les cours du sculpteur Antoine Bourdelle à l’Académie de la Grande Chaumière. La découverte des œuvres néo-cubistes de Lipchitz, Laurens, Brancusi et Picasso le conduit rapidement à s’éloigner de cet enseignement classique. Il s’approprie les principes de déconstruction géométrique du cubisme, qu’il met au service d’un vocabulaire formel très personnel, dominé par le thème de la figure humaine.
En décembre 1926, Giacometti s’installe définitivement dans un atelier de 23 m2, au 46, rue Hippolyte-Maindron dans le quartier des artistes à Montparnasse. Son frère Diego le rejoint après 1929 et devient son assistant. C’est dans cet espace minuscule sans aucun confort qu’il produira la grande majorité de son œuvre.
Arts exotiques
Les sculptures grecques archaïques des Cyclades observées au Musée du Louvre poussent l’artiste à explorer le rapport de la sculpture au plan. Giacometti fréquente aussi le Musée d’ethnographie du Trocadéro et lit assidûment les revues d’avant-garde, comme Cahiers d’art et Documents, qui relaient le goût de l’époque pour les arts extraoccidentaux. En 1927, il propose une synthèse de ces influences dans la Femme cuillère.
Vers le surréalisme
L’abstraction de plus en plus sophistiquée de la sculpture de Giacometti culmine en 1929 avec les « plaques », dont la surface polie est légèrement gravée ou sculptée. Par leurs titres – Homme, Femme ou Tête qui regarde – et leur évocation synthétique du corps humain, Giacometti les maintient dans le domaine de la figuration. Exposées en 1929, elles lui valent ses premiers succès critiques et l’intérêt des avant-gardes.
Giacometti fait siennes les recherches sur le langage et le rêve promues par les surréalistes. Il fréquente les « dissidents » réunis autour de Georges Bataille, avant d’intégrer officiellement en 1929 le groupe formé autour d’André Breton.
Son style très personnel attire l’attention des artistes et intellectuels influents de l’époque. Dalí voit ainsi dans la Boule suspendue le prototype des « objets à fonctionnement symbolique » surréalistes, au contenu érotique ou violent. L’Objet désagréable, sculpture la plus emblématique de cette recherche, rejoint les fantasmes de brutalité des textes de Georges Bataille. L’œuvre se pose simplement en équilibre sur sa tranche, reniant les règles habituelles de la sculpture en abolissant le socle. Giacometti poursuivra jusqu’en 1934 cette pratique de la sculpture-objet, souvent à la limite de l’abstraction, tout en conservant son intérêt pour la figure humaine.
Vitrine surréaliste
Vers 1932, Dalí et Giacometti conçoivent une œuvre commune: un aménagement de jardin pour la villa du couple de collectionneurs Marie-Laure et Charles de Noailles, où les deux artistes se sont rendus à plusieurs reprises avec Luis Buñuel entre 1930 et 1932. Dalí dessine un jardin vallonné incluant la Boule suspendue et les éléments d’une autre sculpture de Giacometti, Projet pour une place. Intéressé par l’idée d’une sculpture dans laquelle on pourrait circuler, Giacometti copie lui-même ce dessin dans ses carnets, mais le projet ne sera pas réalisé.
Mélancolie
La mort subite du père de Giacometti en 1933 introduit dans ses œuvres un caractère plus mélancolique. Ce trait se manifeste en 1934 dans la Tête crâne et le Cube, dont les structures en polyèdre témoignent de l’influence de la célèbre gravure Melencolia I de Dürer.
Retour à la figuration
En 1935, Giacometti prend ses distances avec le mouvement surréaliste, pour revenir au travail d’après modèle. Chaque jour, son frère Diego et Rita Gueyfier, un modèle professionnel, posent pour lui. Le sculpteur explore plusieurs techniques de modelage et passe du travail en facettes à une manière plus expressive, qui préfigure son style de la maturité. Son intérêt pour le modèle se traduit aussi par un retour à la peinture.
En 1941, il quitte la France pour la Suisse. À Genève, dans une chambre d’hôtel transformée en atelier, il réalise des sculptures minuscules de figures féminines aux hanches arrondies, debout sur des socles massifs, inspirées du souvenir de la silhouette d’une femme observée au loin. D’autres sont travaillées d’après nature et représentent son jeune neveu Silvio.
Durant cette période, Giacometti sculpte une seule figure de grande taille, intitulée Femme au chariot. Façonnée dans l’atelier de la maison familiale dans les montagnes suisses, l’œuvre reprend le canon féminin des minuscules figurines faites à Genève. Elle est accompagnée de la première peinture de nu de l’artiste, très proche de la sculpture, exécutée sur une cloison de bois de l’atelier.
Reprise de la peinture
En septembre 1945, Giacometti retrouve avec joie son atelier parisien, et entame la période la plus productive de sa carrière. Il ressent un besoin compulsif de peindre et compense la pénurie de matériaux par la juxtaposition de petites peintures sur des toiles qui sont découpées plus tard en œuvres indépendantes.
Ses tableaux de pommes rendent hommage à Cézanne, dont il admire la peinture : « Si j’avais un conseil à donner à un jeune peintre, je lui dirais de commencer par copier une pomme », s’exclamera Giacometti en 1962. Sa technique picturale, faite de touches linéaires qui structurent les volumes, se rapproche du dessin.
En 1946, l’artiste publie Le Rêve, le Sphinx, la mort de T., un récit onirique sur son expérience de la mort. Ce traumatisme trouve une expression particulièrement puissante dans la Tête sur tige, un crâne à la bouche béante, violemment empalé dans un socle. Dans la même veine, Giacometti peint aussi de petites têtes proches des portraits funéraires de la région du Fayoum, en Égypte.
Le style de la maturité
Les thèmes explorés par Giacometti dans l’immédiat après-guerre sont inspirés de l’existentialisme et de la philosophie de l’absurde circulant dans les cercles intellectuels.
L’artiste est fasciné par le mouvement des foules observées dans la rue. Celles-ci lui inspirent de nouvelles compositions, comme Trois hommes qui marchent, œuvre marquant l’apparition de ce motif dans sa sculpture. Ses créations suivantes associent plusieurs figures féminines totémiques avec une tête d’homme sur de grands plateaux, lesquels prolongent son exploration de la question du socle. Le motif de la cage, travaillé à l’époque surréaliste, réapparaît à cette période avec Le Nez. Dans La Cage, l’artiste intègre le dispositif d’exposition au vocabulaire de la sculpture.
Après cette période particulièrement productive, Giacometti continue d’explorer un nombre restreint de sujets, en cherchant à restituer par des contrastes d’échelles sa vision de l’impression de la distance.
Lettre à Pierre Matisse
En 1947, le galeriste Pierre Matisse, un ami depuis 1936, prend en charge la fonte et la diffusion des bronzes de Giacometti à New York. En 1948, il organise la première rétrospective de l’artiste : pour le catalogue, ce dernier dresse une liste dessinée et commentée de ses sculptures depuis l’époque surréaliste. Trois ans plus tard, Pierre Matisse le sollicite pour un nouveau catalogue. Giacometti s’exécute avec encore plus d’amplitude, et dessine à l’encre plusieurs versions de ses dernières sculptures, qu’il accompagne de courts textes littéraires sur les origines de ces œuvres.
Film d’Ernst Scheidegger
Au cours des années 1950, le succès de Giacometti se confirme. Son petit atelier devient mythique et attire collectionneurs, intellectuels, artistes, journalistes et marchands. Quand il n’y fait pas poser ses modèles, Giacometti y accueille aussi les plus grands photographes de son temps, comme Ernst Scheidegger, qui le filme en 1964 en train de peindre un portrait de leur ami Jacques Dupin, auteur de la première monographie sur l’artiste et directeur des Éditions Maeght. Ce film nous offre un aperçu exceptionnel de son travail et de sa relation complexe au modèle vivant.
Annette et Diego
Annette Arm, que l’artiste a rencontrée à Genève durant la guerre, s’installe dans l’atelier en 1947. Le couple se marie en 1949. À partir de cette date, la jeune femme pose quotidiennement pour l’artiste.
Giacometti travaille sur le motif, mais termine parfois ses portraits de mémoire. La silhouette et les traits de ses modèles de prédilection se retrouvent dans ses grands nus, ainsi que dans ses têtes plus génériques auxquelles il fait subir divers aplatissements, déformations, allongements ou réductions.
Après le choc de l’immédiat après-guerre, les têtes de Giacometti perdent leur expressivité et l’artiste se concentre sur le regard. On y reconnaît souvent le visage de Diego, qui reste son principal modèle masculin. Ses séjours fréquents en Suisse sont l’occasion de retrouver la nature « immuable et toujours changeante » des paysages de son enfance, source de renouvellement de sa peinture. Dans les années 1950 et 1960, la gamme chromatique de Giacometti se réduit à tonalités de gris. La série de « peintures noires », composée de têtes, de paysages et de vues d’intérieurs, s’inscrit parmi les plus énigmatiques et les plus originales de l’histoire de la peinture figurative d’après-guerre.
Les portraits peints
Le genre du portrait, consacré à ses proches et à ses amis intellectuels, domine la peinture de Giacometti. Poussé par une quête obsessionnelle de la « ressemblance », l’artiste inflige à ses modèles de longues séances de pose, exigeant d’eux une immobilité totale, tout en engageant un dialogue animé. Perpétuellement insatisfait, il s’acharne sur son travail, qu’il reprend de mémoire et détruit, parfois.
Dès son apparition sur la scène artistique, Giacometti a attiré l’attention des intellectuels de Saint-Germain-des-Prés: Cocteau, Prévert, Leiris, Breton, Aragon, Éluard sont parmi ses premiers admirateurs. À son retour à Paris en 1945, ses retrouvailles avec ses amis stimulent son intérêt pour le portrait. Giacometti fait de nouvelles rencontres, en particulier celle de l’écrivain Jean Genet, qu’il représente à maintes reprises en dessin et en peinture. De ces séances de pose, Genet tirera un texte emblématique, L’Atelier d’Alberto Giacometti, publié en 1957.
Sartre et de Beauvoir
Après la guerre, Giacometti fréquente quotidiennement le couple formé de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sensible à l’existentialisme, il lit assidûment la revue Les Temps modernes, fondée par Sartre en 1945. En 1947, il sollicite l’écrivain pour l’introduction du catalogue de sa première rétrospective, organisée à New York par Pierre Matisse. La Recherche de l’absolu impose la lecture existentialiste des sculptures de l’artiste. Giacometti corrige et commente ce texte avec son auteur, dont il dessine plusieurs portraits remarquablement vivants vers 1949. En 1954, Sartre écrit un nouvel essai pour l’exposition de Giacometti à la galerie Maeght, qui représente l’artiste en Europe. Ce texte, Les Peintures de Giacometti, consacre l’artiste comme l’un des grands peintres-sculpteurs du 20e siècle.
Yanaihara
De 1956 à 1961, Giacometti est fasciné par le visage d’Isaku Yanaihara, un philosophe japonais dont il peint près de 22 portraits et sculpte deux bustes. Yanaihara pose volontiers pendant des heures, mais sa patience ne suffit pas à l’artiste, qui le supplie de prolonger ses séjours en France et organisera de nouveaux voyages pour l’avoir comme modèle. Une amitié naît entre les deux hommes, dont Yanaihara tirera un journal.
Revisiter le passé
Depuis la période surréaliste, Giacometti multiplie les variations sur les formes et les proportions de ses socles, qui font partie intégrante de l’œuvre. En 1957, il synthétise ses recherches sur l’échelle et la figure humaine dans La Jambe, une œuvre monumentale juchée sur un très haut socle. Sa taille et son aspect fragmentaire évoquent les sculptures antiques. Une influence que l’on retrouve dans la série des stèles, dont les hauts socles-colonnes sont surmontés de bustes d’hommes.
Femme Leoni témoigne de la persistance de l’intérêt de l’artiste pour la statuaire égyptienne. Comme souvent dans ses œuvres en plâtre, Giacometti a rehaussé le visage de touches de peinture noire. La sculpture avait par la suite été recouverte de gomme-laque, un agent démoulant de couleur ocre utilisé pour la fonte des bronzes. Une campagne de restauration récente a permis de révéler ces peintures, qui renouvellent la perception de l’œuvre.
L’Homme qui marche
L’Homme qui marche est l’œuvre la plus connue de Giacometti et une des plus célèbres sculptures du 20e siècle. Depuis les années 1930 et le pas en avant délicatement esquissé de la Femme qui marche, Giacometti s’intéresse à la représentation de ce mouvement, inspiré de la statuaire égyptienne. Dans l’immédiat après-guerre, il réalise différentes variations de femmes et d’hommes marchant, de tailles modestes, puis il en sculpte une première version à échelle humaine en 1947.
En 1960, Giacometti crée deux nouvelles versions dans le contexte d’un projet monumental destiné au parvis du gratte-ciel de la Chase Manhattan Bank, à New York. Dans ce projet, l’artiste associe plusieurs motifs directement posés au sol: Homme qui marche, Grande tête et Grande femme, dont il effectue bon nombre de versions. Insatisfait, il renonce finalement à ce projet qui lui a pourtant permis d’exécuter certaines de ses œuvres les plus emblématiques.
Caroline
Les dernières années de la vie de Giacometti sont marquées par un nouveau modèle, Caroline, avec lequel il entretient une histoire d’amour mouvementée. L’artiste est subjugué par cette jeune femme à la vie dissolue rencontrée dans un bar de nuit. Il réalise une fascinante série de 27 portraits qui rendent compte des ultimes évolutions de son style pictural et font partie des plus grandes et des plus intenses peintures qu’il ait créées.
L’œuvre ultime
À la suite d’une opération à l’estomac en 1963 et du décès de sa mère en 1964, l’œuvre de Giacometti est marquée par la hantise de la mort. Plusieurs bustes d’hommes, sculptés entre Paris et la Suisse, associent les traits de la figure de Diego et ceux de son dernier modèle masculin, le photographe Eli Lotar. Les têtes de ces sculptures, au menton projeté vers l’avant, surgissent de bustes magmatiques, tantôt décharnés, tantôt enflés comme des montagnes.
Après 1960, l’artiste peint aussi une série de bouquets dont la technique se rapproche du dessin. À l’opposé du caractère expressionniste de la sculpture de cette période, cette ascèse participe pourtant de la même tendance mélancolique.
Bouquets dessinés «en pensant à Paul Éluard»
Souvent représentées dans ses dessins, les fleurs sont régulièrement associées par l’artiste à des personnalités qu’il côtoie. En 1952, Giacometti dessine depuis Stampa une série de délicats bouquets «en pensant à Paul Éluard», dont le décès l’a profondément affligé.
CRÉDITS
L’exposition Alberto Giacometti est présentée au Musée national des beaux-arts du Québec et coorganisée avec la Fondation Giacometti, Paris. Cette exposition a été rendue possible grâce à l’Entente de développement culturel intervenue entre le gouvernement du Québec et la Ville de Québec. La contribution provient de la Mesure d’aide financière à l’intention des musées d’État pour des expositions internationales majeures.
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Promotion valide les samedis, de 13 h 30 à 17 h, du 10 février au 12 mai 2018 (sauf le samedi 5 mai, exposition fermée en après-midi. Offre valide le dimanche 6 mai de 13 h à 17 h). Présentation requise d’une pièce d’identité et d’une carte d’accès Desjardins (débit). Le billet le plus cher sera facturé.
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